Second Livre des Macchabées
9,12 Lui-même ne pouvait plus supporter sa propre odeur, il reconnut : “Il est juste de se soumettre à Dieu et de ne pas s’égaler à la Divinité quand on est un simple mortel.” ( ) 9,13 Cet homme souillé fit alors un vœu au Maître qui, à cette heure, ne devait plus avoir pitié de lui. ( ) 9,14 Il promettait de déclarer libre cette Ville Sainte vers laquelle il s’était hâté de revenir pour la raser et en faire le tombeau de ses habitants. ( ) 9,15 Il promettait de donner à tous les Juifs les mêmes droits qu’aux Athéniens, alors que peu avant il ne les jugeait pas dignes de sépulture et qu’il les donnait déjà, eux et leurs enfants, en pâture aux oiseaux de proie et aux bêtes féroces. ( ) 9,16 Il promettait d’orner des plus belles offrandes le Temple Saint qu’il avait jadis dépouillé, de lui rendre et bien au-delà, tous les objets sacrés et d’assurer sur ses propres revenus les frais des sacrifices. ( )

9,17 Plus encore, il promettait de se faire juif et de parcourir tous les lieux habités pour y proclamer la toute-puissance de Dieu.


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9,18 Mais ses souffrances ne se calmèrent pas pour autant, car le juste jugement de Dieu s’était abattu sur lui ; alors, se voyant dans un état désespéré, il écrivit aux Juifs cette lettre qui ressemblait à une supplication et qui était rédigée ainsi : ( ) 9,19 “Le roi et général Antiocus salue les Juifs, ses excellents citoyens, et leur souhaite santé et bonheur parfaits. ( ) 9,20 Si vous et vos enfants vous portez bien, si vos affaires vont comme vous le souhaitez, j’en rends grâce au Ciel ( ) 9,21 car je me rappelle avec affection les marques d’honneur et de bonté que j’ai reçues de vous. À mon retour des régions de Perse, je suis tombé dans une cruelle maladie et je crois nécessaire de me préoccuper de votre avenir à tous. ( ) 9,22 Ce n’est pas que je désespère de guérir, j’ai même bon espoir de sortir de cette maladie ; ( )



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