Second Livre des Macchabées
7,17 Attends, et tu verras sa grande puissance et comment il te tourmentera, toi et ta race.” ( ) 7,18 Après lui on amena le sixième. Sur le point de mourir il dit : “Ne te fais aucune illusion, c’est en péchant contre notre Dieu que nous nous sommes attiré ces malheurs, et maintenant nous passons par des épreuves peu communes. ( ) 7,19 Mais toi qui oses faire la guerre à Dieu, ne pense pas que tu resteras sans châtiment.” ( ) 7,20 Elle fut vraiment admirable, et elle mérite de rester célèbre, cette mère qui vit mourir ses sept fils en l’espace d’un jour ! Elle le supporta sans faiblir à cause de l’espérance qu’elle mettait dans le Seigneur. ( ) 7,21 Elle encourageait chacun d’eux dans la langue de ses pères, et remplie des plus beaux sentiments, elle soutenait par un courage viril sa tendresse de mère. ( )

7,22 Elle leur disait : “Je ne sais comment vous êtes apparus dans mes entrailles : ce n’est pas moi qui vous ai donné l’esprit et la vie, ce n’est pas moi qui ai assemblé les différents membres qui forment votre corps.


( )
7,23 Le Créateur du monde, qui a formé l’homme à sa naissance et qui a conçu l’origine de tous les êtres, vous rendra dans sa miséricorde l’esprit et la vie, puisque maintenant vous vous méprisez vous-mêmes par amour pour ses lois.” ( ) 7,24 Antiocus pensa qu’elle était en train de l’insulter et de le maudire. Comme le plus jeune était encore en vie, le roi lui dit, et même il lui promit par serment de le rendre à la fois riche et heureux s’il abandonnait les traditions de ses ancêtres. Il lui promettait d’en faire son ami et de lui confier de hautes fonctions. ( ) 7,25 Comme le garçon n’y prêtait aucune attention, le roi fit approcher la mère et lui parla avec insistance pour qu’elle conseille à son fils de sauver sa vie. ( ) 7,26 Comme il insistait tellement, elle accepta de persuader son fils. ( ) 7,27 Elle se pencha donc vers lui et, trompant le cruel tyran, elle parla ainsi à son fils dans la langue de ses pères : “Mon fils, aie pitié de moi ! Je t’ai porté neuf mois dans mon sein, je t’ai allaité durant trois ans, je t’ai nourri et élevé jusqu’à l’âge où tu es : en toutes choses j’ai pris soin de toi. ( )



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