Second Livre des Macchabées
6,22 En agissant ainsi, et grâce à cette vieille amitié qui les unissait, il échapperait à la mort. ( ) 6,23 Mais lui prit une noble décision, digne de son âge, de l’autorité que lui donnaient sa vieillesse et ses vénérables cheveux blanchis par l’âge, digne aussi de sa conduite irréprochable depuis son enfance et conforme aux saintes lois établies par Dieu lui-même. Il répondit qu’il vaudrait mieux l’envoyer sans attendre au séjour des morts. ( ) 6,24 Il ajouta ceci : “À notre âge, il ne convient pas de faire semblant ; beaucoup de jeunes pourraient penser qu’Éléazar, à 90 ans, s’est laissé gagner par les étrangers. ( ) 6,25 Eux aussi s’égareraient avec moi à cause de mon double jeu en un moment où ne me reste que si peu de temps à vivre. J’attirerais ainsi sur ma vieillesse la honte et le déshonneur. ( ) 6,26 Et si j’échappais pour le moment au châtiment des hommes, je n’échapperais pas, vivant ou mort, aux mains du Tout-Puissant. ( )

6,27 En quittant maintenant la vie de façon courageuse, je me montrerai digne de ma vieillesse ;


( )
6,28 je laisserai aux jeunes le noble exemple d’une belle mort, volontaire et généreuse, pour la défense des lois vénérables et saintes.” Ayant ainsi parlé, il marcha droit au supplice de la roue. ( ) 6,29 Pour ceux qui le conduisaient, les paroles qu’il venait de prononcer n’étaient que folie, et la générosité qu’ils avaient eue pour lui peu de temps auparavant fit place à la méchanceté.. ( ) 6,30 Lorsqu’il fut près de mourir sous les coups, il dit dans un soupir : “Le Seigneur possède la science sainte, il voit quelles douleurs cruelles j’endure sous les coups dans mon corps, alors que je pouvais échapper à la mort ; mais il voit qu’en mon âme je les souffre avec joie à cause de la crainte que j’ai de lui.” ( ) 6,31 C'est ainsi qu'il quitta la vie, laissant dans sa mort un exemple de courage et le souvenir de sa vertu, non seulement à la jeunesse, mais à la grande majorité de la nation ( ) 7,1 Voici ce qui arriva encore : on avait arrêté sept frères avec leur mère, et le roi voulait les obliger, en les déchirant à coups de fouets et de nerfs de bœuf, à prendre de la viande de porc interdite par la Loi. ( )



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