Second Livre des Macchabées
3,15 Les prêtres s’étaient prosternés devant l’autel, revêtus de leurs habits sacerdotaux ; ils invoquaient le Ciel qui avait donné la loi sur les dépôts, ils lui demandaient de conserver ces biens intacts à ceux qui les avaient déposés. ( ) 3,16 En voyant le visage du grand prêtre on était bouleversé, car son visage défait, sa pâleur, montraient bien l’angoisse de son âme. ( ) 3,17 Il était pris d’une frayeur qui faisait trembler tout son corps, et tous étaient témoins de la souffrance qu’il ressentait. ( ) 3,18 Les habitants se précipitaient par groupes hors des maisons et priaient pour que le Lieu Saint ne connaisse pas la honte. ( ) 3,19 Les femmes serrées dans des sacs au-dessous des seins remplissaient les rues, les jeunes filles encore tenues à la maison couraient aux portes ou montaient sur le rempart, d’autres se penchaient aux fenêtres. ( )

3,20 Toutes les mains se tendaient vers le Ciel criant leur prière ;


( )
3,21 l’angoisse de cette foule unie dans un même abattement et l’attente anxieuse du grand prêtre faisaient peine à voir. ( ) 3,22 Pendant qu’on suppliait le Seigneur Tout-Puissant de garder les dépôts intacts et saufs à ceux qui les avaient confiés, ( ) 3,23 Héliodore faisait comme il avait dit. ( ) 3,24 Il était déjà avec sa garde près du trésor, lorsque à cet endroit même le Souverain des esprits et des puissants de tout ordre fit une grande apparition ; tous ceux qui avaient osé pénétrer là restèrent sans forces ni courage, comme paralysés par la force de Dieu. ( ) 3,25 Un cheval leur apparut, monté par un cavalier terrible et richement équipé, qui paraissait porter une armure d’or ; il se précipita droit sur Héliodore et lança sur lui ses sabots de devant. ( )



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