Lecture d'un commentaire (4255)


Lv 13,1

Commentaire: Dans les cas de lèpre, terrible maladie, le malade devait vivre en dehors de la communauté. On considérait le lépreux comme “impur”, c’est-à-dire qu’il ne pouvait prendre part ni à la vie publique ni à la vie religieuse (voir 8.1 et 11.1 à ce sujet). À une époque où les malheurs étaient considérés comme un châtiment de Dieu, la lèpre passait pour un signe de malédiction divine. On se rassurait en pensant que le lépreux exclu de la communauté était en fait impur aux yeux de Dieu. Les prêtres devaient, entre autres obligations, faire le diagnostic de la lèpre et prescrire l’isolement des lépreux. Ils devaient aussi vérifier les guérisons et permettre aux lépreux de retourner dans leur famille. Jésus le rappelle quand il guérit des lépreux (Marc 1.43). Les sacrifices pour la purification des lépreux reflètent la croyance populaire. Le mystérieux “péché” qui, pensait-on, avait provoqué la lèpre était transféré à deux oiseaux (14.5). On tuait un des deux oiseaux pour que le péché disparaisse avec lui. Et, pour plus de sécurité, on lâchait l’autre oiseau pour qu’il emporte très loin ce même péché maintenant dissout dans le sang de l’oiseau mort (14.6-7).


Source: Bible des peuples