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Commentaire: Elle sera impure. Dans la mentalité israélite, une personne devenait impure lorsqu’elle entrait en contact avec les éléments considérés comme impurs. À cette catégorie appartenaient tous les fluides corporels, le sang tout spécialement. Les impuretés en question empêchaient de participer aux cérémonies du temple de Jérusalem comme aux activités de la synagogue. Il y avait la une charge très pesante, tout spécialement pour les femmes. Ce paragraphe est l’un de ceux qui sanctionnent de façon indiscutable le statut inférieur de la femme. Au chapitre 27, l’évaluation des personnes marquera sans équivoque la moindre valeur de la femme, mais on pourrait dire qu’il s’agit là d’une appréciation sur le plan économique, dans le cas où un homme ou une femme seraient vendus comme esclaves. Ici, en revanche, il est très clair que la femme est bien moins digne de s’approcher de Dieu. Nous ne pouvons que nous réjouir de ce que ces lois aient été considérées, dès le premier “Concile” de Jérusalem (Actes 15.10), comme des dispositions provisoires qui ne valaient que pour le peuple juif, et seulement pour le temps qui précède la venue du descendant d’Abraham (Galates 3.19). Mais, d’un autre côté, s’il est vrai qu’on ne peut changer l’Écriture, cette discrimination ne serait-elle pas l’un de ces scandales “nécessaires” qui sont pour Dieu le prétexte d’un don plus grand encore ? Dieu aime renverser les avantages acquis, et qui pourrait nier qu’il donne plus généreusement aux femmes bien des charismes que les hommes n’ont guère ?

Source: Bible des peuples