Lecture d'un commentaire (3929)


Jb 14,1

Commentaire: À travers son cas personnel, Job présente une critique générale de la condition humaine et il le fait presque comme l’Ecclésiaste. Les malheurs de l’homme : — sa vie est courte ; — ses souffrances sont nombreuses ; — la grâce de la jeunesse est suivie des amertumes de la vie d’adulte ; — il y a en lui quelque chose d’impur, d’incompréhensible, qui lui fait perdre ce qu’il entreprend ; — la vie voudrait vivre toujours, et cela ne lui est pas accordé. Mais tandis que l’Ecclésiaste accepte la loi universelle, Job rêve d’un Dieu qui oublierait un moment sa supériorité (15-17) et viendrait lui parler. Nous voyons ici un des résultats de ce que Dieu enseignait à Israël depuis des siècles. À mesure que les Israélites comprenaient mieux l’alliance qui les liait à Dieu, ils grandissaient en humanité. Alors que leurs ancêtres comme Jacob ou Moïse se résignaient à leur destin mortel, eux aspiraient à autre chose.


Source: Bible des peuples