Lecture d'un commentaire (3852)


He 3,1

Commentaire: Il était tout normal de comparer Jésus avec Moïse, puisqu’il n’y a pas plus grand que lui dans tout l’Ancien Testament. Mais en fait, l’auteur ne s’arrête qu’à l’expérience faite par le peuple de Moïse : les Hébreux, avaient parcouru le désert à la recherche de la terre que Dieu leur promettait, et beaucoup n’avaient pas supporté cette épreuve. Par Moïse, Dieu les invitait à entrer dans un monde nouveau. Mais ils ne voyaient pas qu’il leur fallait se hausser jusqu’à une vie toute autre. Dès que leurs difficultés s’estompaient, ils cessaient de désirer la terre promise. Les croyants d’aujourd’hui sont à leur tour en marche, tendus vers le repos que Dieu nous offre. La première fois, c’était Moïse, le serviteur de Dieu, qui guidait son peuple comme responsable de sa maison. Maintenant, c’est le Fils. Ils pensaient trouver le repos dans une terre qui leur appartiendrait. Mais le vrai repos, c’est la communion avec Dieu que nous atteignons par la foi, avec l’entrée dans la communauté chrétienne. Cette lettre rappellera plusieurs fois l’avertissement aux migrants hébreux dans le désert : Si vous pouviez aujourd’hui écouter sa voix ! La route est longue et le marcheur se fatigue quand les difficultés ont refroidi l’enthousiasme des premiers jours. Soutenus par la parole de Dieu, nous continuons d’espérer ce que Dieu a promis, mais qui pour nous reste invisible. Le récit de la création parlait du repos de Dieu après avoir créé le monde : l’univers et l’histoire atteindront de même un terme, tout retournera à Dieu. La peine et le travail de l’homme sur terre l’amènent à son vrai repos qui est de partager le bonheur de Dieu.


Source: Bible des peuples