Lecture d'un commentaire (318)


Ap 1,13

Commentaire: « Je regardais dans les visions de la nuit, et voici qu’avec les nuées du ciel venait comme un fils d’homme ; il arriva jusqu’au Vieillard, et on le fit approcher devant lui. Et il lui fut donné domination, gloire et royaume, et tous les peuples, nations et langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son royaume ne sera point détruit » (Daniel VII 13-14). Fils de l'homme (ben-adam ou ben-enosh en hébreux, bar-nasha en araméen) signifie d'abord, dans des textes souvent poétiques, membre de la race humaine, avec une nuance de faiblesse : « Dieu n'est pas homme pour qu'il mente, ni fils d'homme pour qu'il se rétracte (Livre des Nombres XXIII 19) ; le fils d'homme, ce vermisseau » (Job XXV 6). En Babylonie (mar awili) il désigne un homme libre de condition supérieure et c'est sans doute dans ce sens qu'on l'emploie à propos d'Ezéchiel (quatre-vingt-treize fois). L'expression est propre à Jésus et on ne la rencontre chez ses interlocuteurs qu'une seule fois, pour en demander le sens : « Qui est-il ce Fils de l'homme ? » (saint Jean XII 34) ; dans le reste du Nouveau Testament, on la rencontre un fois dans la bouche d'Etienne (Actes VII 56), une fois dans l'épître aux Hébreux (II 6) et deux fois dans l'Apocalypse (I 13 et XIV 14).


Source: missel.free.fr