Lecture d'un commentaire (17707)


Jn 21,1

Commentaire: Lerivage est comme la fin de la mer et figure la fin du monde. De même que Notre-Seigneur veut nous signifier dans cet endroit ce que sera l'Eglise à la fin du monde; ainsi dans une autre pêche qui a précédé, il a voulu nous figurer l'Eglise telle qu'elle est pendant cette vie. Aussi lors de cette première pêche, Jésus ne se tenait pas sur le rivage, mais montant sur une barque qui était celle de Simon-Pierre, il le pria de s'éloigner du rivage. Dans cette même circonstance, les filets ne sont pas jetés à droite de la barque, pour ne pas signifier les bons seulement, ni à gauche, pour ne pas figurer exclusivement les mauvais, mais indifféremment à droite ou à gauche: «Jetez, dit Jésus, vos filets pour pêcher», ( Lc 5) afin de figurer ainsi ménge des bons et des mauvais, ici, au contraire, il dit: «Jetez votre fit à droite de barque», pour signifier seument ceux qui se tiendront à droite, c'est-à-dire, s bons exclusivement. Sauveur fit premier mirac au commencement de sa prédication, et second après sa résurrection. première pêche représente ménge des bons et des mauvais, dont Eglise est maintenant compOs; et seconde, s bons seument, dont el sera formée, pour éternité après résurrection des morts, qui aura lien à fin du monde. Ceux qui auront part à résurrection du vie (c'est-à-dire, ceux qui seront adroite), et qui sont morts dans s fits du nom chrétien, ne paraîtront que sur rivage (c'est-à-dire, à fin du monde après résurrection). Aussi s discips ne purent tirer s fits pour verser comme première fois dans barque, s poissons qu'ils avaient pris. Ces poissons qui sont pris à droite de barque, Eglise s conserve cachés dans sommeil de paix, comme dans s profondeurs de mer, jusqu'à ce que fit soit tiré sur rivage. Dans première pêche il y avait deux barques, et dans cel-ci, s discips étaient à deux cents coudées du rivage; on peut dire que c'est figure des élus des deux peups, du peup de circoncision et du peup des Gentils (comprenant chacun nombre cent).


Source: Saint Augustin (Peronne-Vivès 1868)