Lecture d'un commentaire (13554)


Lc 12,47

Commentaire: Mais s'il est vrai que l'un reçoive un plus grand nombre de coups, et l'autre un plus petit nombre, comment peut-on dire que les supplices de l'autre vie n'auront point de fin? Il faut donc entendre que ces paroles ont pour objet d'exprimer, non la durée ou la fin des supplices, mais leurs différents degrés. Un homme peut avoir mérité d'être condamné au feu qui ne s'éteint pas, mais qui est plus ou moins intense; et au ver qui ne meurt pas, mais qui ronge et déchire avec plus ou moins de force.


Source: Saint Basile (Peronne-Vivès 1868)