Lecture d'un commentaire (12275)


Lc 5,17

Commentaire: Les scribes et les pharisiens qui avaient été témoins des miracles de Jésus-Christ, venaient aussi entendre ses divines leçons: «Un jour qu'il enseignait étant assis, des pharisiens et des docteurs de la loi étaient également assis près de lui, et la vertu du Seigneur opérait pour guérir les malades». Cette vertu n'était pas une puissance d'emprunt, c'était comme Dieu et comme Seigneur qu'il faisait ces miracles, par sa propre puissance. Souvent les hommes se rendent dignes de recevoir les dons spirituels, mais souvent aussi ils s'écartent du but que s'est proposé l'auteur de ces dons. Il n'en fut pas ainsi de Jésus-Christ, car une vertu toute divine affluait en lui pour guérir les malades. Or, il était nécessaire de donner à cette foule réunie de scribes et de pharisiens un témoignage éclatant de sa puissance, pour confondre ceux qui n'avaient pour lui que du mépris; il guérit donc miraculeusement ce paralytique. Toutes les ressources de la médecine avaient été impuissantes pour le guérir, ceux qui s'intéressent à lui l'apportent donc au céleste et tout-puissant médecin: «Et voilà que des gens portaient sur un lit un homme paralytique», etc.


Source: Saint Cyrille de Jérusalem (Peronne-Vivès 1868)