Lecture d'un commentaire (12239)


Lc 5,12

Commentaire: Il se prosterne la face contre terre par un sentiment d'humilité et de confusion, et nous apprend ainsi à tous à rougir des souillures de notre vie. Cependant cette confusion n'étouffe point l'aveu qu'il veut faire de son infirmité; il montre les plaies de son corps, et en demande la guérison: «Seigneur, si vous voulez, vous pouvez me guérir». Ce n'est point qu'il soit incrédule et qu'il doute de la bonté et de la volonté du Seigneur; mais la conscience qu'il avait de sa honteuse maladie, réprime chez lui tout sentiment de présomption. D'ailleurs quelle profession de foi, de religion plus parfaite que celle qui fait découler toute puissance de la volonté du Seigneur.


Source: Saint Ambroise (Peronne-Vivès 1868)