Lecture d'un commentaire (12191)


Lc 4,40

Commentaire: Il eut pu, sans doute, comme Dieu, guérir ces malades d'un seul mot, cependant il les touche et montre ainsi la puissance de sa chair pour opérer des guérisons, car c'était la chair d'un Dieu; or, de même que le feu approché d'un vase d'airain, lui c ommunique sa propre chaleur, de même le Verbe tout-puissant de Dieu, en s'unissant véritablement ce temple animé et intelligent qu'il reçut de la vierge Marie, le rendit participant de sa puissance divine. Que Jésus daigne aussi nous toucher, ou plutôt touchons-le nous-mêmes pour être délivrés des attaques et de l'orgueil du démon: «Les démons sortaient du corps de plusieurs», etc.


Source: Saint Cyrille de Jérusalem (Peronne-Vivès 1868)