Lecture d'un commentaire (11529)


Lc 1,39

Commentaire: Le prophète voit et entend plus clairement que sa mère, il salue le prince des prophètes, et au défaut de la parole qui lui manque, il tressaille dans le sein de sa mère (ce qui est signe plus expressif de joie); mais qui jamais a ressenti ces tressaillements de la joie avant sa naissance? La grâce produit, des effets inconnus à la nature: le soldat renfermé dans les entrailles de sa mère reconnaît son Seigneur et son roi dont la naissance approche, l'enveloppe du sein maternel n'est point un obstacle à cette vision mystérieuse; car il le voit non des yeux ou du corps, mais des yeux de l'âme.


Source: Grec (Peronne-Vivès 1868)