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Mc 3,23

Commentaire: Voici le sens de cette comparaison: le fort, c'est le démon; ces armes, ce sont les hommes où il fait sa demeure. À moins donc qu'on n'ait auparavant vaincu et enchaîné Satan, comment lui ravir ses armes, c'est-à-dire les infortunés qu'il possède? C'est ainsi que moi, qui lui ravis ses armes, c'est-à-dire qui délivre les hommes de la possession du démon, je commence par enchaîner et vaincre ces esprits de ténèbres et je me constitue leur ennemi. Comment donc pouvez-vous dire que je suis possédé par Béelzébub et que je suis l'ami des démons, moi qui les chasse et les mets en fuite?


Source: Théophylactus (Peronne-Vivès 1868)